Les maisons du Lauragais
Les bons points de la numérisation et de la signature électronique La tendance à la digitalisation se confirme sur le secteur de l'immobilier. Dans leurs activités de transaction comme de location, les professionnels s'appuient de plus en plus sur des documents numérisés afin de gagner en flexibilité, en sécurité et en efficacité. La signature électronique est une signature dématérialisée, réalisée par le biais d'un document numérique et d'un procédé technique. L'intérêt de ce dernier repose sur l'authentification des parties signataires et le marquage cryptographique qui a la même force juridique que la signature manuscrite. Le logiciel ou la plateforme utilisés permettent également de certifier la date et l'heure de la signature électronique. En effet, nul besoin de parapher chacune des pages parfois nombreuses du contrat, la signature électronique suffit à garantir la totalité du document. Pour les professionnels de l'immobilier, cela permet également de réaliser de substantielles économies de frais d'impression et de papier, en plus d'être plus écologique. Sans parler des contraintes liées au stockage des documents qui peuvent parfois comprendre plusieurs dizaines de pages. En les numérisant, ces précieux contrats peuvent être signés en ligne et sauvegardés en toute sécurité. A noter : la signature électronique est également de plus en plus souvent pratiquée chez les notaires afin de procéder à la signature des actes authentiques. C'est donc tout un secteur qui mise sur la digitalisation pour garantir toujours plus d'efficacité et de sécurité des transactions. La multiplication des visites virtuelles Le contexte de la crise sanitaire a poussé les professionnels de l'immobilier à investir dans des outils numériques facilitant les visites virtuelles. S'il est difficile d'acheter ou de louer un bien sans l'avoir visité physiquement, ces outils ont permis de garder le contact avec les clients et de se distinguer par une meilleure qualité de service. Parmi les options qui se sont démocratisées, on compte : Pour faire face au contexte ou abolir les distances, le secteur immobilier fait rimer digitalisation et satisfaction client. Crédit photo : Pixabay©Free-photos La visite virtuelle. Elle est possible de son smartphone ou de son ordinateur via le site des agences immobilières et réalisée à partir de photographies de l'hébergement prises à 360°. Son principal atout est d'aller plus loin que les simples photos puisqu'elle comprend des effets en trois dimensions beaucoup plus impactants et plus proches de la réalité. En fonction des logiciels dont ils disposent, les agents immobiliers peuvent aller plus loin et simuler quelques exemples de travaux consistant à supprimer une cloison par exemple. Les logiciels les plus perfectionnés permettent même de choisir les éléments de décoration, les revêtements de sol et de mur par exemple, afin de se projeter plus facilement dans l'hébergement. L'annonce vidéo. Plus ou moins perfectionnées en fonction des moyens (et du talent de l'agent immobilier !), les vidéos de biens à la vente ou à la location sont de plus en plus fréquentes sur les sites internet des agences immobilières. Si ces vidéos ne permettent pas de déclencher un compromis de vente, elles ont l'avantage de donner un aperçu fidèle aux potentiels acquéreurs afin de confirmer l'envie de visiter le bien. Rangez votre stylo plume, la signature électronique permet d'authentifier les signataires de compromis de vente La visite vidéo en temps réel. Lorsque les visites ne sont pas possibles ou que la distance les rend difficile, les agents immobiliers proposent désormais des visites vidéo en temps réel via une application de visioconférence. Le client connecté sur son ordinateur, une tablette ou un smartphone découvre les lieux qui lui sont présentés par l'agent immobilier pièce par pièce comme lors d'une visite physique. Très utile pour visualiser le bien et son environnement, ce type de visite est envisagé comme un préalable à une visite classique faisant, dans le meilleur des cas, office de contre-visite. Isabelle Barèges |