Décoration
Papier peint : habillez vos murs ! Ringard le papier peint ? Le revêtement mural a connu des hauts et des bas. Sachez, qu’aujourd’hui, il est au top de la tendance déco. Les clés de son succès :
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Selon les goûts, différents motifs et textures sont disponibles pour décorer chaque pièce Crédit photo : Couleur Média |
« Depuis cinq ans, c’est le retour du papier peint, avec un véritable engouement depuis dix-huit mois, confirme l’A3P (Association pour la promotion du papier peint), qui rassemble 80 % des intervenants de la profession : fabricants, éditeurs, distributeurs et autres partenaires liés à l’industrie du papier peint. Il a beaucoup changé, évolué (…) ». Certes, on sent un retour en grâce du revêtement mural, qui a été snobé dans les années 1980 et 1990. La faute à une… indigestion de papier peint ! Il en fallait partout : sur les murs, les portes, les plafonds, dans les placards. Les motifs étaient énormes et très colorés. Trop, c’est trop ! Les fabricants de peinture avaient alors saisi l’aubaine pour proposer des teintes épurées pour des ambiances zen. Fin 1990, c’est la re-vanche du papier peint. Des créateurs et des designers sont mis à contribution. Le principe reste le même : ce sont toujours des rouleaux que l’on colle au mur. Mais voilà, on n’impose plus les motifs ni les textures et l’on multiplie les fantaisies. Finies les contraintes ! La liberté est quasiment totale pour personnaliser le style d’une pièce. Aujourd’hui 95 rouleaux de papier peint sont vendus par minute en France. Le revêtement mural fait de nouveau bonne impression.
L'association judicieuse de plusieurs papiers peints crée une harmonie.
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L’embarras du choix Une stratégie déco qui mise sur le papier peint bénéficie de multiples avantages. Avec une grande variété de motifs (dessins géométriques, floraux, rayures, rétros ou contemporains) chacun y trouve son bonheur. Côté surface, même diversité : tapisseries lisses, gaufrées, plastifiées ou texturées. Certains revêtements muraux reproduisent l’aspect d’autres matériaux, tels que le carrelage ou le textile. D’autres incorporent des fibres naturelles. Avec l’évolution des techniques, on trouve aujourd’hui du papier peint mat ou brillant, des effets gloss ou de flocage. Même de grandes marques de mode et des designers reconnus se sont penchés sur ce produit en commercialisant leurs collections. D’ailleurs, certains ne parlent plus de papier peint, ni de tapisserie, des termes trop ringard au vu des nouveaux produits sur le marché, |
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mais de «design mural». Le choix est incroyablement diversifié et vous permet de voyager dans une autre époque, dans un autre pays, d’une pièce à l’autre, le tout en étant coordonné avec le mobilier, les rideaux, les tapis. Et plus question de tapisser une pièce entière avec les mêmes motifs. La tendance est aux associations : une alternance de lés à motifs et de lés unis. On va même jusqu’à poser des lés… horizontalement !
Autre atout du papier peint, on peut en poser partout : sur les murs, les plafonds, l’utiliser comme panneaux pour mettre en valeur les portes d’un placard. On le doit à la facilité d’application du papier peint grâce au progrès dans les textures des tapisseries et des colles. Les papiers peints préencollés ont aussi la faveur du grand public. En tout état de cause, avant de faire son choix, il est indispensable de lire les instructions du fabricant et d’écouter les conseils de pros dans les magasins spécialisés. |
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Noter le numéro de bain Très important quand vous achetez vos rouleaux : faites attention à bien conserver le numéro de bain couleur, aussi appelé le numéro de lot. Il est imprimé à côté de l’identification du motif sur le rouleau de papier peint. Il peut être constitué de chiffres uniquement ou de chiffres et de lettres. Ce code est très important, car il se rapporte à un ensemble de rouleaux qui ont été imprimés au même moment et donc sont identiques. La différence entre deux bains peut être très marquée et peut modifier les couleurs des motifs. Ce n’est pas du plus bel effet quand on cherche l’harmonie dans une pièce ! |
Un support qui s’adapte De la salle à manger à la salle de bains, à chaque pièce son type de papier peint : du vinyle résistant pour la cuisine à des modèles tissus pour les chambres. Les couleurs vives sont celles de la cuisine et de la chambre des enfants. Les petites pièces ont, quant à elles, besoin de couleurs très claires pour donner l’impression d’un espace plus grand. Les grandes pièces peuvent se permettre des couleurs plus sombres. Enfin, le papier peint est idéal pour ceux qui se lassent vite de leur décoration ou qui aiment en changer souvent : les supports sont faciles à décoller, certains sont susceptibles d’être peints. Pour vous y retrouver dans tous ces revêtements muraux, on peut en distinguer quelques grands types. |
Une toile de verre peut cacher les défauts du mur
et être peinte de la couleur souhaitée
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1 - Les traditionnels : ils sont obtenus à partir de papiers imprimés. Leur grammage (poids du papier au mètre carré) varie en fonction de la qualité. Un papier est dit « simplex » lorsque l’impression est faite sur un papier d’une seule épaisseur (120 à 200 g/m2). Les papiers peints « duplex » sont constitués de deux épaisseurs de papier collées entre elles : un papier frontal sur lequel est imprimé le motif et/ou le relief, un papier dorsal que l’on applique au mur. Les papiers peints traditionnels sont essentiellement utilisés dans les pièces à vivre et les chambres. Dans cette gamme, il y a : - Les papiers peints gaufrés ou expansés : ils regroupent les papiers peints très épais frappés de motifs rappelant le bois ou le plâtre et les produits plus modernes ornés de dessins abstraits. Le tout donne un effet relief. Certains papiers blancs peuvent être peints, d’autres sont déjà colorés. - Les textiles : ce sont des tissus tels que la soie ou la toile de jute. Certains sont constitués d’autres matériaux : liège ou tissus végétaux, par exemple. - Les papiers floqués : ils sont conçus pour imiter les textiles luxueux et veloutés. Ils sont constitués de colle appliquée selon certains motifs sur laquelle est pulvérisée une fibre de textile. - Les papiers en copeaux : ils peuvent être em-ployés pour dissimuler une surface fissurée et enduite. Ils sont constitués de pa-pier recyclé et de fragments de bois. - Les papiers métallisés : ils sont conçus à partir d’une fine feuille de métal amalgamée à un papier ou à une toile légère. Au lieu d’une feuille de métal, on utilise parfois un matériau de type mylar (du PVC métallisé). Ces papiers sont des revêtements très réfléchissants. |
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2 - Les vinyles : ils ont l’avantage d’avoir une surface très résistante, qui se lave ou s’essuie à l’éponge. Ils sont particulièrement faciles à appliquer sur le mur. Comme les vinyles associent papier peint et PVC, ils résistent à l’eau. Par conséquent, on les recommande pour les pièces humides : les cuisines et les salles de bains. Les vinyles expansés ou gaufrés sont constitués d’une couche vinylique remplie de minuscules bulles qui se dilatent et permettent au motif de se « graver ». Les vinyles expansés imitent le carrelage de céramique ou d’autres textures. Ils existent également sous forme de papier blanc pouvant être repeint. 3 - L’intissé : c’est le dernier né. Il a été mis sur le marché en 1999. Il est composé de deux couches de papier, un avec motifs et un déjà encollé. Il n’est donc plus nécessaire d’encoller le papier sur une table, ni de découper les lés à l’avance. La colle est posée directement sur le mur. Plus besoin de préparer le mur, car l’intissé le recouvre en masquant les fissures et les petits défauts. De plus, ce papier est résistant aux déchirures, infroissable. Et comme si cela ne suffisait pas : il s’enlève très facilement à sec. |
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Les papiers peints sont toujours plus innovants. Impos-sible d’en dresser une liste exhaustive. Les fabricants ne manquent pas d’idées. Ainsi, les revêtements muraux dernière génération sont capables de reproduire des matières telles que : le métal, le cuir, mais aussi la rugosité de la pierre ou l’élégance du bois cérusé. Pour les fans de déco exotique et naturelle, les choix sont assez larges là aussi avec des papiers tissés à base de fibres végétales, comme le raphia. Des fabricants vont jusqu’à proposer des papiers agrémentés de pigments dorés ou encore de poudre d'arbre. |
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Le saviez-vous ? - Le papier peint le plus ancien date de 1509 et se trouve en Grande-Bretagne. C’est une gravure sur bois représentant un fruit, la grenade, imprimé au dos d’une proclamation de Henry VIII. - Le papier peint : un produit de luxe ! - La première colle fut élaborée en 1888 par Ferdinand Sichel. - L’invention du papier autocollant : la Wallpaper Manufacturers Limited, une société britannique, met au point le premier papier peint autocollant en 1961. |
Les frises permettent d'agrémenter les tapisseries |
Les petits plus de la décoration Grâce au papier peint, on peut multiplier les effets de par les motifs et la texture. Autre astuce pour travailler la décoration : la frise et le sticker. - La frise : cette bande de papier peint ajoute un élément décoratif à une surface austère ou une touche de finition à une tapisserie élaborée. Elle est utilisée pour la finition des bords et des plinthes, ou pour l’encadrement des portes et des fenêtres. Elle peut être collée en haut du mur, ou bien au milieu de celui-ci pour souligner la limite entre deux types de papier peint, ou la concordance papier peint/peinture ou bien encore distinguer des panneaux muraux du reste de la pièce. Par exemple, la frise est posée en astragale : le papier peint est interrompu à une certaine distance du plafond surmonté d’une frise. Le haut du mur étant peint comme le plafond pour donner l’impression d’une moindre hauteur. Les déclinaisons sont multiples, tout comme les effets visuels. La frise peut évoquer les anciens revêtements en bois, les lambris, les moulures, ou avoir des motifs permettant de faire un clin d’oeil à la fonction d’une pièce comme la cuisine ou la chambre d’enfant. |
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- Les stickers : C’est la grande tendance déco du moment. Il faut dire que l’on peut les coller partout et les décoller au gré des humeurs et ils ne laissent pas de traces ! Les stickers, adhésifs en français, déclinent une vaste palette de motifs et de trompe-l’oeil. Ils peuvent à merveille mettre une nouvelle jeunesse et une touche originale sur un papier peint uni et surtout, ils permettent de personnaliser une pièce. Que l’on soit adepte des dessins géométriques, ou bien des végétaux, ou encore bulles à messages dans lesquelles chacun peut écrire ce qu’il désire, il est possible de composer sa décoration ; un petit plus pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Votre tête de lit peut ainsi se prolonger sur le mur par le biais d’un motif de végétation luxuriante. Une silhouette peut compléter un pan de mur. Des fleurs géantes peuvent surgir au-dessus de vos meubles et que dire de ces oiseaux exotiques qui sortent de la penderie, de la fausse ardoise de café à disposer… dans la cuisine naturellement ! Dans le commerce, vous pouvez trouver des kits d’adhésifs. Chaque marque y va de sa collection : des dessins, de la calligraphie, mais aussi des photographies. Quoi de plus gratifiant que d’ajouter sa touche perso sur les murs d’une pièce ? Grâce à ces autocollants, la décoration originale n’est plus l’apanage des décorateurs professionnels et autres designers. Les murs deviennent de véritables supports d’expression. Une pointe de fantaisie pour les uns, un moyen de mettre en avant sa personnalité, pour les autres. Les stickers sont mêmes parvenus à redorer le blason du papier peint, qui a connu une période durant laquelle il a été décrié comme étant ringard. Aujourd’hui, il a trouvé son compagnon de décoration avec les autocollants. Les deux éléments se complètent à l’envie et rivalisent d’originalité. Ils sont véritablement dans l’air du temps. On ne décore pas simplement, on personnalise ! |
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Les stickers sont un nouveau mode de décoration très tendance,
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Coller un sticker Au fur et à mesure de l’application, appuyer avec un chiffon sur la totalité du motif en commençant par le bas pour chasser les bulles d’air.
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Et demain ? Estelle Couvercelle |
Du papier avant le papier peint Laver un mur, poncer, mettre de l’enduit, parfois, cela ne suffit pas avant de s’engager dans les travaux de tapisserie. Pour certaines pièces ou pour certains papiers, il est nécessaire de poser un revêtement pour protéger le papier peint.
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Combien de rouleaux de papier peint faut-il acheter ?
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